SEMAINE DE LA VACCINATION 2019

Aujourd’hui, le 24 avril 2019, commence la Semaine européenne (et mondiale !) de la vaccination. Chaque jour, SOS hépatites vous présente des informations sur une hépatite.

Et pour commencer, voici l’histoire du mot « vaccin ».

Restez connecté(e)s !

Le jeune homme, la vache et le médecin

 

Je vous propose de démarrer la semaine européenne de la vaccination par une réflexion étymologique sur l’origine du mot vaccin et sur les balbutiements de la vaccination.

L’histoire se passe en Angleterre, à la fin du 18ème siècle, c’est l’histoire d’un médecin, Edward Jenner, d’un jeune garçon de 8 ans, James Phillips et d’une vache.

Dr Jenner réalisant son premier vaccine sur James Phipps, âgé de 8 ans. 14 mai 1796. Peinture

A l’époque, l’Angleterre, comme le reste de l’Europe, est frappée de plein fouet par la variole (la petite vérole) et la syphilis (grande vérole). Du côté animalier, c’est une épidémie de cow-pox qui touche les vaches, maladie que l’on appelle la « variola vaccina» ou encore vaccine. En latin, vache se dit «vacca».

Jenner est médecin, curieux, il sait que la variole défigure et tue les gens, d’ailleurs à l’époque un dicton populaire affirme : « Si tu veux une femme qui n’aura jamais aucune cicatrice au visage, épouse une laitière ». Jenner sait que la vaccine peut se transmettre à l’homme, c’est une maladie bénigne, elle touche essentiellement la population en contact avec le bétail. C’est à partir de cette constatation que Jenner a une idée géniale. Le 14 mai 1796, il prend du pus sur le dos de la main d’une laitière contaminée par l’une de ses vaches, et l’inocule par scarification au jeune James Phillips. Quelques mois plus tard, Jenner tente d’inoculer le virus de la variole à son jeune patient. Mais il ne développe pas la variole il est protégé par la vaccine. Voilà! il ne restait plus qu’à inventer le mot vaccination et d’en faire un concept, que d’autres comme Pasteur reprendront et développeront ensuite.

« Vaccina » signifie en latin qui vient de la vache. Mais avant ce procédé, il existait la variolisation, technique venant de Chine et d’Inde, qui consistait à prendre du pus d’une personne peu atteinte et de l’inoculer pour se protéger. Malheureusement, les résultats étaient aléatoires, certains n’étaient pas protégés et d’autre déclaraient des formes sévères. L’intelligence de Jenner aura été d’écouter le bon sens populaire et de comprendre qu’une maladie proche de la vache comme la variole, pouvait se transmettre à l’homme de façon organisée, pour le protéger de cette même variole.

Mais dès sa découverte, le principe de vaccination a eu ses détracteurs. Comment une maladie animale pouvait protéger l’homme ? La proximité linguistique entre la petite vérole (la variole) et la grande vérole (la syphilis) sera à l’origine au 19 ème siècle, aux Etats Unis et en Angleterre, d’une farouche opposition au vaccin antivariolique accusé de transmettre la syphilis. Même si la proximité de langage l’incrimine, la biologie l’innocente. La syphilis est due à une bactérie alors que la variole est liée à un virus, rien à voir donc!

L’Angleterre accorde aux vaches une part importante dans son histoire, depuis la variole jusqu’à l’épidémie de vache folle il y a peu. Pourtant les Anglais ne se sont pas contentés d’être méfiants contre le vaccin de la variole, de 1998 à 2002, donc très récemment c’est le vaccin ROR (Rougeole/Oreillon/Rubéole) qui a été contesté, soupçonné de provoquer l’autisme chez les enfants, mais les études étaient frauduleuses.

Mais en 2019, il continue de se dire dans de nombreux pays que les vaccins ne sont pas si naturels et qu’ils pourraient bien rendre stérile ou transmettre le SIDA.

Il faut continuer de défendre en 2019 le principe de vaccination qui procure une protection individuelle pour un bénéfice collectif.

Alors l’expression: « je suis majeur et vacciné » qui revendique liberté et autonomie est un bien joli dicton!

Et vous, au fait, avec vos rappels, vous en êtes où ? Car c’est le slogan 2019 pour cette semaine européenne de la vaccination.

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !

Hépatite A… carte d’identité

 

L’hépatite A est une maladie silencieuse le plus souvent.
Pour savoir si on a fait une hépatite A il faut simplement faire un dépistage.
On guérit toujours et on ne la fait qu’une seule fois.
L’hépatite A est de transmission oro-fécale.
L’hépatite A est très transmissible.
Sa déclaration est obligatoire.
Il existe un vaccin efficace.
L’hépatite A est sexuellement transmissible.
Le vaccin est remboursé pour les patients souffrant d’une maladie du foie.
L’hépatite A est liée à des problèmes d’hygiène.

L’hépatite A est connue depuis l’Antiquité, le plus souvent silencieuse elle est parfois responsable d’épidémie de jaunisse. Le pape Zacharie ayant compris cela avait même proposé d’isoler les malades pour éviter la diffusion de la maladie.

Les malades éliminent le virus par leurs selles et en contaminant l’eau ou des aliments ils permettent à d’autres personnes de se contaminer… Le plus souvent, les enfants sont contaminés dans leur plus jeune âge dans les pays à faible niveau d’hygiène. Dans les pays riches, de moins en moins d’adultes ont fait une hépatite A, ils ne sont donc pas protégés ce qui explique les micro épidémies dans les communautés gays ou en cas de voyage à l’étranger.

En cas de maladie du foie, il faut se dépister et en cas d’absence de contact une vaccination doit être réalisée, elle est d’ailleurs remboursée par la Sécurité Sociale.

Chaque année entre 1 000 et 2 000 hépatites A sont déclarées mais ce sont celles qui ne passent pas inaperçues. L’hépatite A est l’exemple de l’épidémie silencieuse…

Voici une histoire qui m’est arrivée il y a 3 ans et qui résume la maladie et la gravité potentielle de l’hépatite A.

Un homme de 62 ans est suivi pour une cirrhose grave. Celle-ci est due à une hémochromatose arrosée. Jolie façon de dire que ce patient avait consommé de l’alcool sur une hémochromatose. Ce jeune grand-père accueille pour les vacances scolaires son petit-fils de 6 ans, qui habite loin. A son arrivée, ce dernier était grognon, dormait mal et mangeait peu. Quelques semaines plus tard, l’état de santé du grand-père se dégrade, il tombe dans le coma et doit être hospitalisé d’urgence. Une fois les examens faits, le diagnostic retenu est celui d’un coma hépatique, par dégradation de l’état de son foie. On a alors découvert qu’il s’agissait d’une hépatite A aiguë, qui est le plus souvent bénigne, mais qui dans le cas présent était la responsable de l’aggravation de son état… Une recherche épidémiologique fut alors mise en place, on a découvert que c’était le petit-fils qui avait présenté une hépatite A aigüe et avait donc contaminé son grand-père. La santé du patient s’aggravant, on prit la décision de le transférer dans un grand centre d’hépatologie, avec un service de réanimation spécialisée. Son état continua de s’aggraver et la décision fut prise de le greffer du foie en priorité nationale. Aujourd’hui, le grand-père et le petit-fils vont bien. Mais au-delà de cette histoire, il faut réfléchir à cette expérience.

Depuis plusieurs années, on sait qu’une hépatite aigüe (quelle qu’en soit sa cause) peut être la goutte d’eau de trop, qui fait déborder le vase de la cirrhose.

C’est pour cela, que les recommandations nationales préconisent la vaccination contre l’hépatite A en cas de cirrhose, si le patient n’est pas protégé.

Comment peut-on, acquérir de cette protection ? Soit en ayant déjà fait une hépatite A au préalable, soit en étant vacciné. Si ce patient atteint de cirrhose avait été vacciné, il aurait pu accueillir son petit-fils, sans que ces vacances tournent au drame.

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !

L’hépatite B et son vaccin

 

BON ANNIVERSAIRE !

Oui le vaccin de l’hépatite B a 40 ans en 2019 et il faut se souvenir que c’est un médecin Français Philippe Maupas, mort trop tôt dans un accident de voiture, qui a découvert ce vaccin. Dans le siècle dernier c’est probablement l’invention qui a sauvé le plus de vies et qui n’a été récompensée par aucun prix Nobel de médecine.

Il y a tant à dire sur l’hépatite B ! C’est la maladie sexuellement transmissible la plus fréquente au monde, un milliard de personnes on fait une hépatite B, trois cent cinquante millions sont porteurs chroniques au monde et presque un million de morts par an.

L’Hépatite B est la deuxième cause de cancer après le tabac.

DONC ETRE CONTRE LE VACCIN C’EST ETRE POUR LA MORT.

La majorité des malades vivant avec l’hépatite B le sont dans des pays où il n’y a pas de prise en charge et où même le vaccin n’est pas toujours accessible.

Le vaccin n’est pas discutable.

Et c’est parce que l’hépatite B est une maladie sexuellement transmissible qu’il faut vacciner les nourrissons à un âge où les vaccins sont très efficaces et il n’y aura pas besoin de rappel. Seul bémol les mamans porteuses de l’hépatite B qui contaminent leur enfant à la naissance. Et pour cela il existe un traitement efficace pour éviter les contaminations à la naissance la sérovaccination qui n’est malheureusement pas accessible partout !

Toutes les études scientifiquement validées montrent aujourd’hui l’innocuité du vaccin contre l’hépatite B.

Lorsqu’on se contamine avec le virus de l’hépatite B (parce qu’on n’était pas vacciné) on en guérit spontanément dans 90% des cas.Mais il est important concernant l’hépatite B de connaitre son statut d’où l’importance du dépistage au même titre que le VIH ou l’hépatite C.

SE DEPISTER C’EST BIEN, SE VACCINER C’EST MIEUX !

Voici un témoignage publié il y a un an !

Je voudrais que mon histoire soit lue et serve à convaincre et rassurer tous ceux qui se posent des questions concernant le vaccin de l’hépatite B.

J’ai une trentaine d’années, je suis journaliste et je pensais faire partie des gens bien informés concernant la santé et l’hépatite B. Je n’ai pas la prétention d’être un tombeur, mais j’ai profité de la vie et ai eu plusieurs relations et histoires d’amour. Je savais que l’hépatite B était une maladie sexuellement transmissible. On m’avait déjà proposé la vaccination contre l’hépatite B, mais je n’avais pas le temps et je ne me sentais pas concerné. Un jour, je me sentais fatigué avec des douleurs diffuses, je ne mangeais plus et mon sommeil était de mauvaise qualité. Je finis par consulter un médecin, qui me fit alors un bilan complet et la découverte biologique fut cinglante. Un an auparavant, je n’avais pas d’hépatite B et maintenant, j’étais porteur de l’Antigène HBs. À quel stade étais-je ? En hépatite aigüe pour laquelle, je devais attendre la guérison qui arrive dans plus de 90 % des cas ou bien, pas de bol, je suis déjà entré en hépatite chronique ? Le médecin m’a dit que je devais attendre et refaire un contrôle. Trois mois plus tard, la réponse tombait : j’étais bien en hépatite chronique. Et de plus, l’évaluation de la maladie confirmait des dégâts rapidement progressifs. Après concertation entre plusieurs médecins, je débutais un traitement.

Cette période fut difficile, j’étais à la fois heureux de me battre avec mon traitement et incapable d’aborder une fille, en glissant dans la conversation « Êtes-vous vaccinée contre l’hépatite B ? ». J’avais l’impression que ma vie sentimentale était fichue, qu’il allait falloir m’adapter, draguer uniquement des infirmières, des médecins ou des pompières pour qui la question du vaccin ne se posait plus…

Aujourd’hui, je suis guéri et je repense à cela avec le sourire. Mais, j’aimerais que mon histoire serve, pour que les gens n’hésitent pas un instant à se vacciner.

Mr X

Demain vous saurez tout sur le vaccin de l’hépatite C !

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !

Y-a-t-il un vaccin contre l’hépatite C ?

 

Non ! En 2019, il n’y a pas de vaccin contre le virus de l’hépatite C.

Au cours de l’histoire mondiale les maladies qui ont pu être contrôlées ont un point commun : elles l’ont été par le biais du développement d’un vaccin – la variole, le tétanos, la baisse de la mortalité des maladies infantiles.

Prenons l’exemple du SIDA ou du paludisme : il semble difficile aujourd’hui de prendre le contrôle de ces maladies sans passer par un vaccin. On en a la preuve historique.

Aujourd’hui nous vivons donc un moment historique. On peut rêver d’une éradication de l’hépatite C au niveau mondial…d’ailleurs l’OMS s’est fixé cet objectif pour 2030 et cela sans passer par un vaccin car il n’existe pas !

L’objectif est simple : dépister et traiter les 70 millions de personnes porteuses d’hépatite C sur la planète en 10 ans. OUI cela est possible.

On peut aujourd’hui éradiquer une maladie sans passer par un vaccin mais simplement par des traitements à condition qu’ils soient simples, puissants et efficaces !

Le vaccin sera probablement mis au point dans la décennie à venir, il faudra alors réfléchir à son utilisation : population générale ou seulement les personnes ayant des comportements à risques ?

Mais pour la décennie il faut traiter 7 millions de personnes par an et pour cela en France comme ailleurs il faut  commencer par faire du bruit contre l’hépatite C : #dubruitcontrelhepatitec.

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !

Y a-t-il un vaccin contre le virus de l’hépatite Delta ?

 

Oui, mais il est méconnu.

Mais lorsqu’on vous aura expliqué le fonctionnement du VHD (virus de l’hépatite Delta) vous trouverez la réponse vous-même.

Le virus de l’hépatite Delta est un virus défectueux. Car le VHD est un virus qui ne peux se multiplier seul. Il lui manque un système enzymatique pour le faire et donc pour pouvoir exister.

Le virus de l’hépatite Delta se greffe sur le virus de l’hépatite B dont il est le parasite et utilise son système enzymatique. Lorsqu’on est atteint d’une hépatite Delta, en fait on est porteur d’une hépatite B et D. Donc toute personne porteuse d’hépatite B peu potentiellement être atteinte d’une hépatite Delta.

On estime que 1 à 3% des personnes porteuses de l’hépatite B de façon chronique ont également une hépatite D. En France le nombre de porteurs de l’hépatite D serait d’environ 2000.

Quand on est atteint d’une hépatite B et D, la maladie hépatique est plus grave et jusqu’il y a peu de temps il n’y avait pas de traitement efficace mais maintenant depuis peu il y a le Myrcludex.

Donc tout patient porteur d’hépatite B doit avoir une sérologie à la recherche d’anticorps anti hépatite Delta.

La réponse à la question initiale est donc simple la vaccination de l’hépatite B protège contre deux virus B et D.

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !

VACCIN DE L’HÉPATITE E… On le veut !

 

Oui, le vaccin de l’hépatite E existe et c’est une société chinoise qui l’a développé.

Le virus de l’hépatite E est le dernier né de la famille.

Les dernières publications scientifiques montrent qu’il est l’une des principales causes de décompensation de cirrhose, une hépatite E aiguë sur une cirrhose c’est gravissime.

Découvert il y a 10 ans, mais déjà fortement suspecté, il ressemble au virus de l’hépatite A dans ses modes de transmission (oro-fécal). On lui connaît 4 génotypes numérotés de 1 à 4. L’hépatite E est devenue la principale cause d’hépatite aiguë dans les pays en voie de développement. On estime à 20 millions le nombre de nouvelles infections, chaque année, dont 3,4 millions de cas symptomatiques, responsables de 70 000 morts (dont 3 000 nouveau-nés). En effet, c’est chez les femmes enceintes et autour de l’accouchement qu’elle est la plus mortelle.

Il s’agit d’une hépatite aigüe qui régresse spontanément en 4 à 6 semaines. On sait aujourd’hui que le porc peut-être un réservoir naturel de cette maladie mais qu’elle est transmissible à l’homme.

Les modes de contamination sont donc les suivants :

  1. transmission due à l’ingestion de produits alimentaires dérivés d’animaux infectés ou consommation d’eau contaminée.
  2. la transfusion sanguine de produits infectés (cas rapportés)
  3. la transmission verticale d’une mère à son fœtus.

Le virus de l’hépatite E peut-être inactivé par une cuisson à 70 degrés, pendant 2 à 5 minutes.

Y a-t-il un vaccin ? OUI !

Il s’appelle HEV 239 et est commercialisé sous le nom de Hecolin. Il a été mis au point par la Chine et le laboratoire Xiamen Innovax Biotech. Il faut réaliser 3 injections à 0/1/6 mois. La Chine recommande la vaccination entre 16 et 65 ans, chez les fermiers dans les élevages d’animaux, personnel de l’alimentation, étudiants, militaires, femmes jeunes et voyageurs. L’OMS quant à elle, estime encore les données insuffisantes, pour émettre des recommandations.

Il est urgent que des vaccins contre l’hépatite E soient disponibles dans les pays riches et pour les voyageurs.

Si vous cherchez des informations sur le virus de l’hépatite E et son vaccin, c’est sur le site de SOS Hépatites, de l’OMS et de Mes vaccins.net que vous pourrez les trouver :

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !

Conclusion d’une semaine de vaccination…

 

L’exercice est passionnant : refaire le point sur la vaccination, c’est s’obliger à réaliser que rien n’est acquis, même si le principe de vaccination a montré ses effets, sa sécurité, et son intérêt !

Le vaccin reste une réponse incontournable pour lutter contre des maladies comme Ebola. Pourtant des maladies comme la rougeole font des morts en France et aux USA par défaut de vaccination. Vaccination aussi pour nos séniors avec la grippe et depuis peu le vaccin contre le Zona.

Mais au-delà, il faut se souvenir que le vaccin peut protéger contre un cancer. Il y à quelques temps un président de la République a présenté le vaccin contre le papillomavirus comme le premier vaccin capable d’éviter un cancer. C’est faux, car le vaccin contre l’hépatite B évite les cancers du foie induit par ce virus  et il est disponible depuis bien longtemps. Le vaccin de l’hépatite B protège de deux virus et évite un cancer !

Parlons du papillomavirus qui provoque le cancer du col chez la femme mais aussi des cancers de l’anus et du rectum. La France, pour protéger les femmes, a décidé de recommander la vaccination chez les filles et les femmes avant l’entrée en sexualité. Mais c’est une vision individualiste de la protection par la vaccination ! Car pour lutter contre une épidémie avec un vaccin il faut avoir une vision de protection collective et c’est donc garçons et filles qu’il faudrait vacciner comme le font le Canada ou l’Australie.

On ne le répétera jamais assez : le vaccin c’est un choix collectif pour une bénéfice individuel mais c’est aussi un acte personnel pour une protection collective.

Pascal Mélin

P.S. Le petit bonus : la  vidéo !


Regardez la vidéo de La Tronche en Biais avec l’intervention de Carmen Hadey, la vice-présidente de SOS hépatites Alsace-Lorraine pour découvrir plus sur les vaccins contres les hépatites :

 

Partager l'article

22353