RETOUR SUR AASLD…

La grande messe américaine d’hépatologie s’est donc tenue il y a quelques jours.

Plusieurs milliers de communications ont été présentées.

Pour faire simple, aujourd’hui on peut guérir de l’hépatite C quel que soit le génotype ou la molécule utilisée et même en cas de résistance initiale dans les années à venir ce ne sera plus la tolérance le problème mais la durée du traitement.

Osons un pas de côté…

Les japonais ont présenté leur travail sur le lusutrombopag.

Il y a quelques années c’est le L-trombopag qui avait été mis en avant.

Quand un patient est atteint de cirrhose, son taux de plaquettes est bas ce qui gêne les gestes chirurgicaux voire qui les contre-indique purement et simplement sans transfusions de plaquettes.

Grâce à ce facteur de croissance plaquettaire étudié en phase 2, presque 80% des patients ont pu avoir recours à un geste chirurgical sans transfusion de plaquettes et sans complications. L’amélioration de la prise de risque chirurgical pour les patients cirrhotique est un sujet brûlant.

On est sur le point de découvrir une nouvelle famille de traitement pour l’hépatite B c’est le NVR3-778.

Les résultats ont été présentés par le Dr Yen pour les laboratoires Novira Therapeutics. 44 patients porteurs d’antigéne HBS ont reçu du NVR 3-778 qui est le premier HBV Core inhibitor, c’est-à-dire le premier inhibiteur de capside. La tolérance était très bonne et cette étude qui testait plusieurs dosages possibles a montré une réduction significative de la charge virale de l’hépatite B.

Reste à trouver la bonne dose et le bon mode d’utilisation, en association avec les autres antiviraux?

La NASH fait des ravages chez les enfants.

Le Dr Jeffrey, pédiatre à San Diego a rapporté une étude portant sur 169 enfants d’âge moyen 13,7 ans qui ont été traités par placebo comparé à du bitartrate de cystéamine. Seules les transaminases ont baissé de façon significative mais les contrôles de biopsie était similaire il faut donc poursuivre.

Une communication aurait pu être faite par Claude Francois et s’intituler « magnolia for ever ». Mais c’est une équipe coréenne qui s’est intéressée au magnolia officinal pour lutter contre la NASH.

71 patients porteurs de NASH ont été traités par placebo ou extrait de magnolia. Le contrôle de la stéatose avant et après le traitement par IRM a montré une efficacité en 12 semaines et ce, de façon significative, on attend d’autre études pour confirmer.

Cloclo tu avais raison : magnolia for ever !

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