DES TOMATES ET DES VIRUS…

Il parait même qu’on en a parlé au Président de la République lors de sa visite au Salon de l’Agriculture cette semaine…

La mondialisation des virus semble bien se faire avant celle des hommes. Les virus sont libres et ne reconnaissent aucune frontière.

Le coronavirus semble être capable de bloquer la croissance mondiale, faire baisser le prix de l’essence (que les Chinois n’utilisent plus) voilà un exemple de l’effet papillon… Un virus à un point de la planète qui perturbe le système économique à son antipode…

On pourrait parler aussi  du virus de la Peste Porcine Africaine (PPA). Deux sangliers ont été retrouvés morts dans le sud de la Belgique et pour éviter toute contamination des élevages porcins (les sangliers s’accouplent parfois avec des porcs et pas qu’en Corse) on a en quelques jours reconstruit la ligne Maginot par une clôture de 2 mètres de haut sur 80 kilomètres de long…  80 kilomètres à travers la forêt, excepté sur les routes, car tout le monde sait bien que les sangliers ne prennent jamais la route. De la même façon, les sangliers respectent les frontières : le sanglier français reste en France et le sanglier belge en Belgique.

Il y a aussi le tomato virus découvert dans deux serres du Finistère (tout le monde connait la réputation de la tomate de Bretagne) sur des plants venus d’Angleterre mais produits initialement en Hollande…

Ce virus perturbe la production, n’y voyez pas là un effet du Brexit, juste un effet de la libre circulation des personnes et des biens ! Alors, pourquoi les virus n’en feraient pas de même ! On se souvient de ces élevages d’oies infectées qui ont été sacrifiées avant d’avoir le temps d’être gavées et d’avoir une cirrhose !

Tomates, sangliers, cochons ou canards, la réponse de l’Homme est toujours d’éliminer ceux qui sont infectés. Heureusement qu’il ne se comporte pas de la même façon avec ses congénères.

Et si le 21ème siècle était celui des virus ?

Pascal Mélin

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2 commentaires sur “DES TOMATES ET DES VIRUS…

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