LE SIDA ET L’AFRIQUE DU SUD UNE LEÇON…

L’accès universel des nouveaux traitements pour lutter contre l’hépatite C et le programme NO-HEP, qui prévoit l’éradication des hépatites virales à travers la planète doit nous amener des réflexions.

Cet été, lors de la conférence annuelle sur le SIDA qui s’est tenue à Durban en Afrique du Sud, le point a été fait sur l’état épidémique de la maladie.

Regardons l’exemple de l’Afrique du Sud qui compte 57 millions d’habitants et 7 millions de malades infectés par le VIH dont 3 millions sous traitement. Chiffres que l’on peut comparer à la France avec 60 millions d’habitants et 140 000 personnes infectées dont 100 000 sous traitement.

Depuis les années Mandela, l’état sud-africain a fait des choix politiques courageux en commençant par produire les traitements à moindre coût, forçant les industries pharmaceutiques à abandonner leurs droits sur les brevets. Mais pour assurer le développement du pays, des mesures radicales devaient être prises !
L’épidémie est telle que de nombreux jeunes gens meurent.

Pour assurer la stabilité d’un pays, il faut absolument maintenir l’éducation, les forces de l’ordre et l’armée. Ainsi, les effectifs de recrutement ou d’entrée en formation ont été doublés pour avoir le nombre de professionnels attendus…

Cette attitude peut sembler morbide, mais l’Afrique du Sud est un pays très touché par l’épidémie et il a fallu s’adapter pour maintenir un état de droits.

Pascal Mélin

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